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Le SIAO devient tiers référent du Pack Nouveau Départ (PND)
Le dispositif PND œuvre depuis plus de deux ans dans le département pour faciliter le départ des personnes victimes de violences conjugales. Il vise à améliorer leur parcours en le rendant plus fluide, accessible et rapide, notamment grâce à l’engagement d’un réseau de structures partenaires référentes, afin de répondre au mieux aux besoins des victimes.
C’est dans cette dynamique que le SIAO du Val-d’Oise s’inscrit, en rejoignant le réseau des tiers référents. Bien que le SIAO n’accompagne pas directement les ménages, il peut être sollicité par les référents sociaux de personnes victimes de violences conjugales, notamment lors de la transmission d’une demande d’insertion.
Ainsi, le SIAO portera une attention particulière à toute demande d’hébergement ou de logement adapté signalée par la coordinatrice du dispositif PND au SIAO. La situation du ménage sera étudiée avec soin, sans pour autant faire l’objet d’une priorisation. L’objectif est que la demande soit complète et que la préconisation soit cohérente avec la situation du ménage. L’étude sera réalisée par la chargée d’orientation référente PVV ou, le cas échéant, par la cheffe de service Insertion
Retour sur la dernière CVS
Ce 17 octobre a eu lieu la Coordination de Veille Sociale au SIAO 95 qui réunit les acteurs de la veille sociale du Val-d’Oise.
Les acteurs présents ont soulevé deux sujets d’inquiétude :
✔️ La précarisation des personnes accompagnées et l’accroissement des problématiques de santé amènent à une complexification des situations vécues par le public accompagné et par les acteurs de la veille sociale. Cette situation épuise les équipes, qui manquent de moyens pour répondre à la demande croissante, que ce soit en termes de places de mise à l’abri, de dons alimentaires ou encore de soin.
✔️ Le nombre important de personnes restant en DNP entraine une série de conséquences soulevant des craintes chez les acteurs de la veille sociale. En premier lieu, l’allongement des périodes d’errance pour les personnes sans-abris, ce qui renforce leur exclusion. Ce public, laissé à la rue, se reporte alors vers des moyens d’habitat alternatif, voire vers des services ne pouvant répondre à leur besoin de mise à l’abri, entrainant de fait des formes d’habitat précaire (ex. Squats). Cela engendre des tensions, à la fois au sein des équipes, entre les différents services qui sont au contact de ce public, ainsi qu’entre les personnes concernées. Les acteurs de la veille sociale alertent sur l’accroissement des violences sur certains secteurs, ce qui complexifie davantage la situation.
Les actualités sur le département
Un travail constant auprès de la DDETS est réalisé par le service Urgence-115 du SIAO pour répondre au mieux aux besoins du public en errance.
La Maison de la Solidarité de Gonesse a annoncé la création d’un partenariat avec un coiffeur, afin de proposer leur service aux personnes accueillies sur la structure à raison d’une fois par semaine. Par ailleurs, ils constatent l’accroissement de deux typologies de public, à savoir un public nouvellement expulsé de leur logement et les hommes seuls.
La Croix-Rouge française a annoncé la mise en service d’une nouvelle maraude dans le secteur de Sarcelles, portant à 8 le nombre total de maraudes portées par la Croix Rouge sur le département. La Croix Rouge étend ses horaires de maraudes avec une première équipe à 18h qui sera relayée par une seconde qui effectueront la maraude de nuit (jusqu’à 2h00 ou 3h00 du matin). Une nouvelle coordinatrice a été nommée à l’accueil de jour d’Ezanville. Pour rappel, la structure accueille le public entre 9h et 18h, sauf le mardi (retrouvez notre Fiche navette, en cliquant ici).
Le Tiers-lieu alimentaire “Le Pélican”, porté par ESPERER 95 et les Restos du Cœur font état d’une augmentation de la fréquentation du public. Cette augmentation engendre d’autres défis, notamment en termes logistique et de moyens humains, ce qui met leur activité et les personnes investies sous pression.
L’association APUI – Les villageoises a annoncé la fermeture de l’abri de nuit de Persan, qui avait une capacité de 15 places à destination des hommes seuls. Cette fermeture n’est pas définitive, APUI est à la recherche de nouveaux locaux.
Enfin, l’équipe de la Cellule Mobile 115 rencontre un public de plus en plus précaire, éloigné des services sociaux, avec de lourdes pathologies.
A la suite de ces échanges, Il a été décidé collectivement d’organiser un groupe de travail afin d’anticiper la période hivernale, ainsi qu’un document recensant l’intégralité des parcours des maraudes.
La prochaine CVS aura lieu au mois de janvier 2026 et aura pour thématique la santé mentale.
Livrets de présentation des dispositifs d’hébergement et de logement adapté du Val-d’Oise
Commission « Situations complexes » du SIAO 95
Destiné aux acteurs de l’AHI, cet espace de coordination permet d’examiner collectivement des situations dites « complexes ». L’objectif est de susciter une réflexion partagée, d’identifier des pistes d’orientation et de diffuser des bonnes pratiques.
Depuis 2025, le SIAO organise également certaines sessions sur la thématique « Santé », grâce à l’appui et l’expertise de professionnels du médico-social : LHSS, EMPP, centre Jean Delay, Un chez Soi d’Abord, EMSP ….
POUR ALLER + LOIN
Dates des prochaines commissions « situations complexes » :
Lundi 1er décembre 2025 – 14h-17h à Cergy
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Lundi 5 janvier 2026 – 14h-17h à Cergy
Vous souhaitez présenter la situation d’un ménage ? Pour vous inscrire, cliquez ici
Crédit image : upklyak sur freepik.com
Formation Mission Logement : Favoriser l’accès au logement social des publics prioritaires
La Mission Logement du SIAO 95 et l’AORIF proposent aux intervenants sociaux et gestionnaires de structures d’hébergement et de logement intermédiaire et aux travailleurs sociaux du SSD du territoire, une formation destinée à favoriser l’accès au logement social des publics prioritaires : ménages reconnus prioritaires et urgents au titre du DALO, ménages labellisés « hébergés prêts au relogement » ou dans le cadre du PDALHPD.
Ces sessions sont coanimées avec des bailleurs, des représentants des services de la DDETS, du Conseil Départemental et d’un opérateur de mesures AVDL/ASLL.
Trois axes complémentaires :
Axe 1 : LES CONDITIONS LÉGALES D’ACCÈS AU LOGEMENT SOCIAL
animé par la chargée de mission de la Mission Logement du SIAO 95 et par un représentant bailleur
À l’issue de cette demi-journée, les intervenants sociaux disposeront d’une meilleure connaissance du contexte du logement social et de son cadre légal. Ils seront en capacité d’accompagner les ménages dans le dépôt d’une demande de logement social, complétée avec les documents réglementaires en lien avec la situation du ménage.
Ils sauront également mobiliser les dispositifs d’accès prioritaire au logement social sur le Val-d’Oise : le DALO, les différents critères et les procédures de labellisation. Enfin, ils maîtriseront la procédure d’attribution d’un logement.
Axe 2 : ATELIER « NOTE SOCIALE EN APPUI AU RELOGEMENT »
animé par un représentant de l’AFFIL et la chargée de mission de la Mission Logement du SIAO 95
À l’issue de cet atelier, l’intervenant social sera en mesure de rédiger une note sociale en appui au relogement à destination d’un bailleur : présentation du parcours du ménage et des éléments nécessaires aux membres de la CALEOL pour traiter sa demande de logement social ainsi que ses besoins en accompagnement.
Axe 3 : LES MESURES D’ACCOMPAGNEMENT POUR L’ACCÈS ET LE MAINTIEN DES MÉNAGES DANS LE LOGEMENT
animé par un représentant des services de la DDETS, du Conseil Départemental, d’un opérateur de mesures AVDL/ASLL et la chargée de mission de la Mission Logement du SIAO 95
À l’issue de cette journée, l’intervenant social sera au fait des spécificités de chacune des mesures – AVDL, AVDL Hors-Dalo, ASLL – et pourra les mobiliser pour faciliter l’accès au logement social ou le maintien d’un ménage dans un logement social.
La formation est gratuite et organisée sur deux journées.
En partenariat avec
POUR ALLER + LOIN
Dernière session de formation 2025 : 19 et 21 novembre à Garges-lès-Gonesse
Inscription sur https://forms.office.com/e/6vwhDW3ELF
Le Club social AORIF
La Mission Logement du SIAO 95, la DDETS et le Programme AGIR porté par l’association COALLIA ont été invités par l’AORIF à participer au Club social. Cette rencontre avec les bailleurs sociaux s’est tenue le 15 octobre dernier dans les locaux du bailleur VOH à Cergy et avait pour thématique : favoriser l’accès au logement des publics prioritaires.
L’AORIF – l’Union sociale pour l’habitat d’Île-de-France – est une association au service des organismes de logement social d’Ile-de-France.
Sur son site internet, l’AORIF décrit ses missions de la manière suivante :
« Animer : L’AORIF anime l’action professionnelle régionale dans les principaux domaines d’activité des organismes de logement social (…) ;
Coordonner : Elle coordonne les actions des organismes franciliens et développe les échanges entre eux. ( …) ;
Informer : Elle diffuse auprès de ses adhérents les informations utiles à leurs activités, elle participe à la collecte des données professionnelles dans le cadre de l’Observatoire du logement social en Ile-de-France. Elle analyse et diffuse des documents d’information ou statistiques provenant des organismes et des partenaires ;
Représenter : Le rôle de notre organisation professionnelle est d’aider les organismes franciliens dans la réalisation de leurs missions et de défendre leurs intérêts auprès des acteurs de l’habitat (…) ;
Capitaliser : Elle favorise la définition d’une identité régionale HLM aux orientations partagées. (…) Elle organise l’échange des pratiques professionnelles, afin de mutualiser les avancées et les difficultés et de capitaliser les éléments de transférabilité ;
Communiquer : Elle diffuse des informations, analyses et positionnements en direction des organismes et des partenaires, afin de contribuer à une meilleure connaissance et à une meilleure prise en compte des réalités et des enjeux de la profession en Ile-de-France. »
Ce temps d’échange a permis à chacun des participants invités de présenter son cadre d’intervention, de rappeler ses missions et de souligner l’intérêt d’une collaboration étroite avec les bailleurs sociaux.
La DDETS a détaillé les 5 axes de la circulaire fluidité publiée le 27 juillet dernier et leurs enjeux sur les questions d’accès au logement. Un focus sur les chiffres du relogement sur le département du Val-d’Oise a également été fait, ainsi qu’une sensibilisation quant aux objectifs qui doivent être atteints en matière de relogement des publics prioritaires.
COALLIA a présenté le programme AGIR qui a pour mission d’accompagner des ménages “Bénéficiaires de la Protection Internationale” (BPI) dans leur parcours d’insertion. Pour plus d’information sur le programme AGIR, cliquez ici.
La Mission Logement est également revenue sur ces missions et les modalités d’accompagnement des ménages prioritaires en vue de leur accès au logement. Les échanges ont permis à la Mission Logement de répondre aux interrogations des participants concernant son action, et de réaffirmer sa volonté de les associer à la coanimation des modules de formation. Les professionnels du SIAO ont également exprimé leur souhait de poursuivre les visites de structures dans le département, dans une démarche de sensibilisation et de lutte contre les préjugés à l’égard des personnes accompagnées.
La richesse des discussions a permis à la Mission Logement de mieux cerner les attentes et besoins des bailleurs, notamment en matière d’étude des dossiers en CALEOL, et d’identifier des pistes de réflexion pour faire évoluer ses pratiques.
Ce temps d’échange a confirmé la volonté commune de construire des partenariats solides et de faire évoluer ensemble les réponses aux enjeux du logement social.
Bien vivre dans son logement : un accompagnement concret et collectif
Apprendre à habiter durablement son logement grâce à la ludopédagogie.
L’association ARS95 propose chaque semaine, dans ses deux appartements pédagogiques – Le Trèfle à Pontoise et Le Lud’appart à Argenteuil – des ateliers collectifs autour du “bien vivre dans son logement”, des éco-gestes et de l’accès au logement social. Ces temps d’échange permettent aux ménages d’acquérir des connaissances pratiques pour gérer leur logement, maîtriser leur budget et renforcer leur autonomie.
Objectif : rendre les participants acteurs de leur parcours résidentiel, en s’appuyant sur leurs expériences et sur des outils ludiques et interactifs.
La ludopédagogie – apprendre par le jeu – valorise les savoirs de chacun et redonne confiance.
Une attestation de formation est remise après trois ateliers, constituant un véritable atout pour :
✔️ Rassurer les bailleurs sur la capacité du ménage à occuper durablement un logement,
✔️ Appuyer une demande d’aide financière ou d’attribution de logement.
12 ateliers thématiques de 2h00
Chaque trimestre, nos partenaires reçoivent la programmation complète pour faciliter l’orientation du public.
Quelques exemples parmi nos modules :
✔️ Jeuloge : comprendre le parcours de la demande de logement social
✔️ La CALEOL : simulation d’une commission d’attribution
✔️ Engage Toit : de la proposition de logement à l’entrée dans les lieux
✔️ Kiff et Quoi : droits et devoirs du locataire
✔️ Infinibudg : gestion du budget et prévention des impayés
✔️ Courtoi’pass : gestion des conflits de voisinage
✔️ Chauffe qui peut / Écoleau / Ça watt et toi : maîtriser les consommations d’énergie et d’eau.
Des formats adaptés à tous
Les ateliers (8 participants maximum) sont gratuits et sur inscription.
L’équipe intervient également en structure d’hébergement, dans les chantiers d’insertion, en entreprises ou en format “stand” (15 à 30 min) lors d’événements de proximité.
Chaque mois, un petit-déjeuner partenaires permet de découvrir nos outils pédagogiques et d’échanger sur les besoins du terrain.
CONTACTS
Pauline STAHL – coordinatrice AVDL : coordinatrice.avdl@ars95.fr
Angélique TROUSSELLE – référente du Trèfle :
letrefle@ars95.fr
Chloé MAURICE – référente du Lud’appart :
ludappart@ars95.fr
Évènements, enquêtes et publications partenaires
RENCONTRES DU LOGEMENT ACCOMPAGNÉ 2025
L’Unafo organise ses prochaines Rencontres du Logement accompagné à Lyon, les 24 et 25 novembre 2025. 800 participants, adhérents de l’Unafo, exposants, partenaires locaux et nationaux, sont attendus pour cette nouvelle édition sur le thème du « lien social en actions ! ».
Conférences, témoignages et échanges viendront interroger les pratiques, questionner la capacité à mesurer l’impact du lien social et défendre l’idée d’une action ambitieuse et transversale pour retisser ce qui unit les professionnels du secteur.
GUIDE
PRÉVENIR ET REPÉRER LES TROUBLES EN SANTÉ MENTALE DES LOCATAIRES DANS LE LOGEMENT SOCIAL
Fruit d’un travail collaboratif entre l’Union Sociale pour l’Habitat et la DIHAL, ce guide s’inscrit dans la cadre de la politique du Logement d’abord. Il permet d’aider les organismes HLM dans leur positionnement, valoriser leurs actions tout en affirmant le cadre partenarial dans lequel ces actions doivent s’inscrire.
Au sommaire :
✔️ l’intervention du bailleur social : pourquoi et comment intervenir ?
✔️ le cadre partenarial : l’inscription des bailleurs dans la gouvernance en santé mentale, condition de la création d’un partenariat efficace.
✔️ l’équipe mobile pluridisciplinaire : un outil opérationnel pour améliorer certaines situations complexes.
À VOIR ÉGALEMENT : Le webinaire « Prévenir et repérer les troubles en santé mentale des locataires du logement social » organisé lors des « Journées du plan Logement d’abord 2 – Bilan à mi-parcours », en cliquant ici.
ACCÈS AU LOGEMENT : MODE D’EMPLOI
LE LIVRET EN FACILE À LIRE ET À COMPRENDRE (FALC) POUR ACCOMPAGNER LES PERSONNES VERS LE LOGEMENT
Chercher un logement, comprendre un bail ou faire une demande d’aide peuvent représenter de véritables obstacles pour de nombreuses personnes, en particulier celles qui maîtrisent peu la langue française ou qui rencontrent des difficultés de compréhension.
Rédigé en langage simplifié, avec une mise en page claire et des pictogrammes explicatifs, ce livret permet à chacun·e de mieux comprendre les étapes à suivre pour accéder à un logement et s’y maintenir. Il aborde de nombreux sujets du quotidien :
✔️ comment chercher un logement (social ou privé) ;
✔️ comment faire une demande de logement social ;
✔️ ce qu’est un bail et un état des lieux ;
✔️ les démarches pour l’assurance habitation et la responsabilité civile ;
✔️ les aides mobilisables, comme l’APL.
JOURNÉE NATIONALE – POUR UN DROIT À L’EMPLOI QUI RÉPOND AUX BESOINS DES PERSONNES : QUELS LEVIERS ? QUELLES RÉALITÉS ?
Mardi 2 décembre 2025 – Paris 18e
La Fédération des acteurs de la solidarité invite les acteur.rice.s et partenaires de l’emploi et de l’IAE (Insertion par l’Activité Économique) lors d’une journée de débats et d’échanges.
Au programme :
✔️ Table ronde : Pour un droit à l’emploi construit à partir des besoins des personnes : quels leviers ? quelles réalités ?
✔️ Table ronde : Le secteur de l’IAE, un secteur en mouvement qui a toujours su s’adapter pour mieux répondre aux besoins des personnes : quelles marges de manœuvre aujourd’hui
✔️ 4 ateliers simultanés :
– Renforcer les alliances SIAE-entreprises : comment le fait de développer du lien avec les entreprises vient bousculer les organisations et les pratiques
– IA et travail social : quels enjeux ? quels impacts sur les pratiques professionnelles ?
– Repenser le cadre d’évaluation de l’IAE avec ses acteur.rice.s : l’exemple du DLA (Dispositif Local d’Accompagnement)
– L’Emploi d’Abord pour tou.te.s : quelles collaborations avec le secteur de l’hébergement-logement ?
✔️ Table ronde : Loi pour le plein emploi : deux ans après, quelles évolutions ? quels impacts pour les personnes concernées ?
Informations et inscription sur evenium.events/jnemploi
ENQUÊTE NATIONALE SUR LES PERSONNES VIEILLISSANTES EN GRANDE PRÉCARITÉ
L’Inspection Générale des Affaires Sociales (IGAS) et la Fédération des Acteurs de la Solidarité (FAS) mènent une enquête sur les personnes vieillissantes en situation de grande précarité afin de mieux saisir les enjeux inhérents à l’accompagnement de ce public.
La date limite pour répondre est fixée au 20 novembre 2025.
Une seule réponse par structure est attendue. Si votre association gère plusieurs établissements, vous pouvez soumettre une réponse par structure.
Pour plus de détails sur les modalités de remplissage, consultez la page dédiée Vieillissement et précarité : participez à l’enquête nationale – Fédération des acteurs de la solidarité
Pour accéder directement au formulaire : Enquête IGAS sur le vieillissement des personnes en situation de grande précarité
JOURNÉE RÉGIONALE
ACCOMPAGNEMENT DES 1000 1ER JOURS DE L’ENFANT DANS LE SECTEUR DE LA LUTTE CONTRE LES EXCLUSIONS
Mercredi 26 novembre 2025 – Paris
Face aux difficultés du secteur de la lutte contre les exclusions dans la prise en charge des femmes enceintes et/ou avec de jeunes enfants à la rue ou hébergées, la Fédération des acteurs de la solidarité Île-de-France (FAS IdF) a lancé, en 2025, un groupe de travail pour la création une mallette à outils numérique dédiée aux professionnels.
Cette journée régionale a pour objectifs de :
✔️ présenter la mallette à outils numérique sur les 1000 premiers jours de l’enfant ;
✔️ permettre la montée en compétences et la réflexion entre professionnel·le·s autour de l’accompagnement des 1000 premiers jours de l’enfant ;
✔️ construire collectivement le plaidoyer de la FAS IdF sur cette thématique.
Informations et inscription en cliquant ici.
Crédit illustration : juicy-fish sur Freepik | La suite créative d’IA la plus complète
Réforme de la tarification et du pilotage des CHRS
Le travail sur la réforme de la tarification et du pilotage des CHRS mené par la DIHAL continue. Si tout n’est pas arrêté à l’heure actuelle, quelques points de cette réforme ont été décidés. Pour exposer ces avancées, la DIHAL a organisé une journée régionale. A travers cet article, nous vous proposons de vous présenter les points saillants de cette réforme, ainsi que les éléments encore en discussion.
DESCRIPTION DE LA RÉFORME
Cette réforme répond à trois objectifs :
✔️ introduire plus d’équité entre les structures dans la répartition du budget total ;
✔️ accorder des marges de manœuvre plus importantes dans la gestion du budget par les gestionnaires ;
✔️ pour les services de l’État, cela permettra de renforcer sa connaissance sur la situation financière, les missions des associations gestionnaires d’un CHRS.
- La réforme ne concerne pas le montant de l’enveloppe attribuée pour le financement des CHRS, mais a pour but de modifier le mode de répartition de l’enveloppe entre les CHRS
La part reçue par les CHRS sera calculée selon un modèle statistique prédictif qui inclura différentes variables. Les variables retenues sont encore à l’étude et différentes projections ont été ou seront réalisées prochainement. Elles seront tirées du module OFFRE du SI-SIAO. Une fois le modèle stabilisé, la DIHAL communiquera les détails de ce dernier.
Le montant de la tarification dépendra donc deux éléments :
✔️ le montant de l’enveloppe, issue du Projet de Loi de Finance (PLF), qui est voté annuellement par les représentants de la Nation,
✔️ le coefficient attribué à chaque CHRS selon les caractéristiques de ces derniers.
Lors de cette journée, a été posée la question d’une tarification dédiée si la structure accueille un public spécifique. Pour les structures concernées, cela ne fera pas l’objet d’une majoration de la part attribuée au CHRS. Cependant, la DIHAL a précisé que des travaux étaient en cours sur la question des femmes victimes de violences, qui feront peut-être l’objet d’une tarification spécifique.
Un cas fictif :
Nous imaginons trois CHRS qui ont des caractéristiques parfaitement similaires sauf sur un élément, par exemple, la restauration. Le CHRS proposant une offre de restauration collective aura un coefficient légèrement plus important que le CHRS qui propose des chèques emploi-service, qui, eux-mêmes, auront un coefficient supérieur aux structures n’offrant pas de service de restauration, ni de chèques emploi-service.
- Introduction de l’obligation de Contractualisation via les CPOM
Un Contrat Pluriannuel d’Objectifs et de Moyens (CPOM) fera office de document cadre. Les CPOM contiendront des indicateurs communs à l’ensemble des CHRS correspondant aux missions premières de ces structures. L’objectif est d’harmoniser les pratiques entre CHRS afin de définir un seuil d’action minimal commun à l’ensemble des structures.
Un dialogue stratégique annuel sera organisé dans le cadre du CPOM lors duquel les signataires reviendront sur les objectifs et les moyens mis en œuvre pour les réaliser. Si le non-respect des missions définies au moment de la contractualisation ne faisait pas l’objet d’une minoration du montant attribué de manière automatique, le gestionnaire devrait justifier la raison pour laquelle il n’a pas pu atteindre les objectifs mentionnés dans le CPOM.
Dans le cas d’une association portant plusieurs dispositifs, il ne sera pas nécessaire de signer un CPOM par dispositifs. A titre d’exemple, si vous êtes gestionnaire d’un CHRS et d’un CHU, le CPOM signé concernant votre CHRS contiendra également le CHU. De ce fait, le bilan comptable à réaliser inclura l’ensemble des dispositifs intégrés au CPOM. Le budget pourra être ventilé à la convenance de l’association entre les dispositifs mentionnés dans son CPOM.
- Accorder plus de marge de manœuvre dans la gestion budgétaire aux gestionnaires de CHRS
Cette réforme a pour ambition d’accorder une marge de manœuvre plus ample pour les gestionnaires de CHRS et de “responsabiliser” les gestionnaires dans leur gestion financière. Cette réforme marque donc la fin de la reprise des excédents mais également la couverture des dettes. En cas de tarification permettant d’en tirer des excédents, il sera possible pour les gestionnaires de les épargner en vue du financement d’un projet couteux. En revanche, lors du renouvellement du CPOM (tous les 5 ans), les réserves jugées excessives pourront être reprise si leur mise en réserve n’est pas justifiée. Il conviendra donc d’être attentif à ce point et d’inscrire au sein du CPOM les manières dont le budget en réserve sera utilisé et d’agir en conséquence.
- Les modalités de la tarification
Trois différents postes de dépenses ont été identifiés. Entre 4 et 5% seront dédiés au financement des dispositifs autorisés hors CHRS (ex. Ateliers d’Adaptation à la Vie Actives autorisés).
Environ 3% seront distribués par le biais d’Appels à Manifestation d’Intérêt (AMI). Cette partie prend la dénomination de “financements complémentaires”. Un point important, les AMI n’ont pas seulement vocation à financer des nouveaux projets. Ils serviront à financer toute initiative qui constitue un fonctionnement spécifique du CHRS répondant à un AMI. Vous pourrez répondre aux premiers AMI pour la période 2027-2030. La DIHAL communiquera le cahier des charges au courant du mois de juin 2026 afin de vous laisser le temps de vous approprier les éléments.
Enfin, le reste du budget est réparti entre l’ensemble des structures selon le modèle statistique prédictif évoqué dans le point 1. Cette partie du budget prend la dénomination de “dotation socle”, elle constitue le budget initial de chaque CHRS sur une période de 5 ans. Elle sera versée tous les mois afin de sécuriser les trésoreries des associations. En cas de modification des prestations réalisées par la structure, elle sera prise en compte lors de la remontée de données (une par an). Cela permettra d’ajuster le barème afin que la dotation socle reçue reflète les prestations effectivement dispensées. A titre d’exemple : un CHRS ne distribuant pas de repas l’année N. La décision est prise de mettre une restauration collective en place pour les résidents l’année N+1. Cette donnée sera prise en compte afin de réajuster votre dotation socle selon les prestations réelles que votre CHRS propose aux résidents.
CALENDRIER PRÉVISIONNEL DE DÉPLOIEMENT DE LA RÉFORME
La réforme révise de manière profonde les règles de financement et le pilotage des CHRS. Pour cela, la DIHAL procèdera par étape afin d’incrémenter cette réforme progressivement. Ainsi, 2026 sera une année blanche avec un maintien des montants attribués en 2025. La première année, 80% du budget sera décidé selon les modalités de l’ancienne réforme et 20% du budget sera attribué en fonction de la nouvelle réforme. Sur une période de 5 ans, le pourcentage de financement via la nouvelle réforme augmentera progressivement jusqu’à atteindre 100%.
Un calendrier sera publié d’ici la fin du mois.
La DIHAL communiquera sur les avancées de la réforme jusqu’à son déploiement.
POUR ALLER + LOIN
À DÉCOUVRIR :
La base de connaissances publique de la réforme du financement et du pilotage des CHRS de la DIHAL, en cliquant ici.









