Publication trimestrielle de la DRIHL sur la construction et la rénovation des logements

Souvent cité comme l’un des principaux écueils en France, la problématique du logement (au sens large) est l’un des sujets préoccupants du secteur AHI.

En ce sens, face à une demande croissante des acteurs d’avoir à disposition des données régulières sur le sujet, la DRIHL diffuse désormais une nouvelle publication trimestrielle sur son site web sur la construction et la rénovation de logements.

Le document présente certains indicateurs bruts déjà diffusés publiquement comme le nombre de logements autorisés (près de 85 000 logements en IDF sur 1 an, entre octobre 2021 et septembre 2022) dont seulement 8 100 pour le Val-d’Oise, ce qui place le département en avant-dernière position à l’échelon régional, mais devant Paris.

À contrario, le Val-d’Oise est le 2e département francilien avec le plus de dossiers « Ma Prime Rénov » engagés (presque 2 400 sur 1 an sur la même période précitée) parmi les 14 000 à l’échelle régionale.

Comme depuis plusieurs années, le nombre de logements autorisés et construits chaque année ne suffit pas à satisfaire la demande francilienne. Rappelons que rien que sur le loge-ment social : il n’y a qu’1 seule attribution pour 10 demandes à l’échelle régionale. De ce fait, l’importance de maintenir un niveau suffisant de constructions et de rénovations de loge-ments est primordiale. La carence en logements reste en effet à un niveau très élevé en Île-de-France, territoire réputé « très tendu » sur le sujet.

Mais au-delà de ces indicateurs, la problématique de la carence en logements découle d’enjeux et d’éléments explicatifs qui dépassent largement le cadre AHI.

  1. L’évolution de la structure familiale française (et plus largement occidentale et mondiale) avec l’éclatement de la cellule familiale traditionnelle (divorces, recompositions familiales). Ce phénomène démographique entraîne donc un besoin de logements plus élevé pour la même population qu’il y a par exemple 40 ou 50 ans (en proportion et rapporté à la population de l’époque).
    Le nombre de logements doit donc absorber cette évolution familiale.
  2. La loi climat rajoute un contexte de contrôle et de régulation des normes du bâti et de ce fait, un certain nombre de logements ne peut plus être mis sur le marché (en vente ou en location).
  3. Un contexte du foncier francilien très tendu avec une demande qui surpasse l’offre sur des territoires en zones tendues (et désormais en zone non tendue).
  4. Le retard dans la mise en chantier (retard de livraisons de matières premières, secteurs en difficulté de personnels, pénuries, retard dans la mise en chantier en raison des travaux de grand œuvre du Grand Paris Express et de la préparation des Jeux Olympiques, hausse des prix).

POUR ALLER + LOIN

Retrouvez le Bilan trimestriel des chiffres du bâtiment francilien, en cliquant ici.

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